
L’anamnèse est l’examen de l’ensemble des souvenirs, conscients ou non, qui nous ont structurés pour définir notre identité, en particulier dans le sens de “réminiscence”.
Les souvenirs récurrents et surtout les questionnements perpétuels, construisent
notre appréhension du monde. C’est le socle, toujours mouvant, de toutes nos
représentations, individuelles et collectives. Car la mémoire humaine n’est pas un espace de stockage des souvenirs, mais un processus permanent de réécriture ou chaque nouvelle donnée entre en résonance avec celles qui lui préexistent. Sans jamais rien effacer définitivement, nos souvenirs se déforment à mesure qu’il en vient de nouveaux. Et leur analyse en suscitant d’autres connexions peut également les transformer en profondeur.
Les souvenirs récurrents et surtout les questionnements perpétuels, construisent
notre appréhension du monde. C’est le socle, toujours mouvant, de toutes nos
représentations, individuelles et collectives. Car la mémoire humaine n’est pas un espace de stockage des souvenirs, mais un processus permanent de réécriture ou chaque nouvelle donnée entre en résonance avec celles qui lui préexistent. Sans jamais rien effacer définitivement, nos souvenirs se déforment à mesure qu’il en vient de nouveaux. Et leur analyse en suscitant d’autres connexions peut également les transformer en profondeur.
Anamnèse veut interroger le mécanisme de la mémoire au travers d’une performance audiovisuelle analogique utilisant le support de la bande magnétique pour matérialiser ce processus.
Si les technologies numériques permettent de stocker et de restituer très précisément les images et les sons, le signal inscrit sur une bande magnétique possède la capacité de s’altérer, de subir comme la mémoire le travail du temps.
Ici, magnétoscopes et magnétophones fonctionnent sur un même principe : la bande, montée en boucle, se répète à l’infini. Mais en la modifiant, en effaçant, en réenregistrant dessus, les images et les sons se surimpriment et s’auto-alimentent.
Cette performance improvisée est travaillée autour d’un dispositif qui en détermine le processus sans en fixer la conduite. L’interaction entre son et image se veut organique, aucun ne préexiste à l’autre.
Les mécanismes de la mémoire sont matérialisés par le dispositif lui-même. Le son et l’image sont fixés sur des supports physiques, actionnés par des éléments mécaniques qui impliquent une réelle gestuelle dans leur manipulation. Les bandes fixées sur elles-mêmes deviennent boucles, elles sont étirées et prennnent place dans l’espace.
Les mécanismes de la mémoire sont matérialisés par le dispositif lui-même. Le son et l’image sont fixés sur des supports physiques, actionnés par des éléments mécaniques qui impliquent une réelle gestuelle dans leur manipulation. Les bandes fixées sur elles-mêmes deviennent boucles, elles sont étirées et prennnent place dans l’espace.
La performance est ainsi imaginée dans sa globalité, comme une représentation des mécanismes de la mémoire.
Extraits de capation :