GRAVISSIME
soirée des expériences du visuel et du sonore
soirée des expériences du visuel et du sonore
GRAVE (groupe de recherches audios et visuelles et expérimentales) propose son premier rendez-vous nancéien autour de la performance audiovisuelle. Dans ces formes hybrides l’image et le son sont mixés en temps réel : qu’ils soient sur pellicules, sur bandes, générés par synthétiseurs ou contrôlés via ordinateurs, ils se répondent, dialoguent et s’unissent.
D’ambient contemplative à techno-analo immersive, GRAVE vous invite à découvrir quatre expériences audiovisuelles, pour une montée en tension gravissime. Alors, le temps d’une soirée, laissez-vous plonger dans ces univers sensibles où visuel et sonore s’embrassent et s’embrasent.
LE 07.04.2023 | 21 H - 01 H
L'Autre Canal, 45 boulevard d'Austrasie - Nancy
prévente : GRATUIT CARTE LAC / 8 € / Porte : 5 € CARTE LAC / 10 €
événement proposé par GRAVE (groupe de recherches audios et visuelles expérimentales) et l’Autre Canal
dans le cadre des Rencontres Urbaines de Nancy – RUN 2023
dans le cadre des Rencontres Urbaines de Nancy – RUN 2023
PROGRAMMATION
TYZANE 8MM
Jérémy Ferry et Charline Thiriet
installation sonore et visuelle fragile (étape de travail)
Tyzane 8mm
Utilisant des films d’archives familiales anonymes comme matière première, TYZANE - 8MM nous immerge dans un univers visuel et sonore envoûtant. Dans cette performance introspective, les images qui défilent accompagnées d’une composition sonore teintée de mélancolie font appel tour à tour à la mémoire collective et aux souvenirs intimes de chaque visiteur.
Le son et l’image, indissociables, nous plongent dans une boucle de va-et-vient entre notre propre regard intérieur et un assemblage poétique de paysages filmés par des mains inconnues. Émerge de ce parcours la sensation lancinante d’être absorbé dans un rêve éveillé.
À la lumière d’une visionneuse, Charline Thiriet entrecoupe et superpose les pellicules de 16 et 8mm. Jérémy Ferry associe bandes de K7 et pédales d’effet. L’établi de travail, recouvert de matériel sonore et vidéo, ne fait pas office de coulisses. Poumon du spectacle, il est le lieu de vie de la performance autour duquel les deux artistes entreprennent leur chorégraphie méticuleuse. Le spectateur quant à lui, est libre d’y laisser promener sa curiosité pendant toute la durée du jeu.
De la composition sonore émane le bruit capturé des films élancés dans les rouages de vieilles visionneuses. Mais contrairement à des grains de sable dont l’écho marquerait le temps dans un sablier, la performance, elle, retient et étire les secondes pour accrocher notre rêverie sur le tissus blanc éclairé d’archives.
Parfois, des marques surgissent sur les images, et viennent effacer la présence des personnages. La place est ainsi faite au spectateur afin qu’il s’y glisse et empreinte les mêmes sentiers de montagne que l’Autre, Anonyme.
Avec la présence latente des 4 éléments, cette performance prend parfois la forme d’un regard post-apocalyptique. Car au-delà de la contemplation naît une interrogation, vitale. De par la fragilité des films et des matériaux utilisés, l’accompagnement sonore sidéral, TYZANE 8MM soulève en fait la question de notre propre finitude.
Le son et l’image, indissociables, nous plongent dans une boucle de va-et-vient entre notre propre regard intérieur et un assemblage poétique de paysages filmés par des mains inconnues. Émerge de ce parcours la sensation lancinante d’être absorbé dans un rêve éveillé.
À la lumière d’une visionneuse, Charline Thiriet entrecoupe et superpose les pellicules de 16 et 8mm. Jérémy Ferry associe bandes de K7 et pédales d’effet. L’établi de travail, recouvert de matériel sonore et vidéo, ne fait pas office de coulisses. Poumon du spectacle, il est le lieu de vie de la performance autour duquel les deux artistes entreprennent leur chorégraphie méticuleuse. Le spectateur quant à lui, est libre d’y laisser promener sa curiosité pendant toute la durée du jeu.
De la composition sonore émane le bruit capturé des films élancés dans les rouages de vieilles visionneuses. Mais contrairement à des grains de sable dont l’écho marquerait le temps dans un sablier, la performance, elle, retient et étire les secondes pour accrocher notre rêverie sur le tissus blanc éclairé d’archives.
Parfois, des marques surgissent sur les images, et viennent effacer la présence des personnages. La place est ainsi faite au spectateur afin qu’il s’y glisse et empreinte les mêmes sentiers de montagne que l’Autre, Anonyme.
Avec la présence latente des 4 éléments, cette performance prend parfois la forme d’un regard post-apocalyptique. Car au-delà de la contemplation naît une interrogation, vitale. De par la fragilité des films et des matériaux utilisés, l’accompagnement sonore sidéral, TYZANE 8MM soulève en fait la question de notre propre finitude.
Tisser les liens
Kévin Angboly, Jeannie Brie, Clem, Thomas Chevalley, Manon Galland, Eva Prusiewicz,
Hubertine Tehou et Eden Vignacq
Hubertine Tehou et Eden Vignacq
performance audiovisuelle
Tisser les liens, photo : Anaïs Bonville
Tisser les liens est une performance collective créée par Jeannie Brie avec la complicité de Kévin Angboly lors d'une résidence création partagée à Longwy (2022).
Pour GRAVISSIME elle est réactivée avec un groupe d’étudiant.e.s initié.e.s au VJing dans le cadre d’ateliers menés avec le Crous-Lorraine.
C’est un projet de (ré)interprétation multiple d’une sélection d’images de films amateurs issues des fonds conservés par Image’Est.
Ils vont puiser dans une une même sélection de 300 images, afin de se constituer leur propre VJ set à mixer en temps réel. Chacun s’e dirige vers une intention, une sensibilité qui lui est propre.
Avec la complicité du musicien Kévin Angboly et de Jeannie Brie, ils vont par la suite assembler ses interprétations multiples afin de les faire dialoguer dans une performance collective. .
Avec la complicité du musicien Kévin Angboly et de Jeannie Brie, ils vont par la suite assembler ses interprétations multiples afin de les faire dialoguer dans une performance collective. .
Avec le soutien de : DRAC Grand Est (création partagée 2022) / Image’Est
Crous Lorraine / ville de Nancy / métropole du grand Nancy
HORIZON TENSIONS
HBT et Simon Girard (Konpyuta)
improvisation audiovisuelle
Horizon Tension © Simon Girard
Regarder la ligne d’horizon c’est voir au loin, essayer d’imaginer ce qui va advenir. Le paysage est ce qu’il en résulte dans notre esprit : une projection symbolique de notre environnement. L’image est toujours brisée, ainsi que cette tension toujours plus forte entre ce que l’on sait de notre avenir, et ce que l’on persiste à lui faire subir.
Simon Girard (Konpyuta) et Julien Haguenauer (HBT) performent ici en duo, un live A/V qui nous propose alors d’observer l’horizon non plus comme une ligne mais comme surface, comme une tension superficielle qui exerce une résistance et une pression sur l’atmosphère. Une énergie latente prête aux tremblements, aux déferlements et ruptures, subissant l’action des vibrations « sous tensions » des synthétiseurs modulaires vidéo pour Simon, et sonores pour Julien.
Soudainement tout bascule : comme un liquide porté brusquement à ébullition ; le son se fait intense et rythmique, l’image se voit radicalement altérée, colorée, mise en mouvement par les effets de synthèse dont Simon Girard a le secret. Un profond déséquilibre infligé au paysage observé, un bouleversement de la ligne d’horizon, interrogent notre rapport avec le réel.
La musique, les timbres synthétiques et expérimentaux de Julien Haguenauer semblent agir comme une activation sonore de cette expérience de transfiguration, la synthèse cathodique de Simon Girard elle, est comparable à une pratique instrumentale, une interprétation quasi musicale de la matière vidéo.
Cette interprétation mutuelle leur permet de véritablement “jouer” ensemble comme deux musiciens improvisant ensemble sur le thème d’un paysage, d’un horizon, d’une vision esthétique, une coalescence des deux pratiques : musique et vidéo. Deux interprètes en prise directe avec le pouvoir évocateur d’une perspective, d'un paysage.
Drift
OUERO & ◊X
live AV
Drift
Les deux compères ◊X & OUERO de la folle maison On Va Mourir record ont, depuis le début de leurs aventures, multiplié les collaborations.
DRIFT c'est la dérive entre leurs deux univers : d'un côté le groove de la bass music et l'electro break racoleuse,de l'autre la violence d'une techno dure nappée d'ambiances éthérées.
Un savoureux mélange de larsens internes enrobées d'amour et de rythmes frénétiques. On voyage sur l'autoroute du risque par une nuit de velours, avec pour seul éclairage une image réduite à l'état de textures.
DRIFT c'est un peu comme griller son tofu dans de la graisse de canard.
Ça groove mais c'est sale !
